Comme c’est le cas pour la SARL, la SAS peut être une SASU, il s’agit d’une version unipersonnelle. Pourtant, les deux statuts ont tendance à avoir des points communs ainsi que des différences, il est donc important d’effectuer un tour d’horizon.
La prise de décision sera similaire pour une SAS et une SASU
Au niveau du domaine d’activités, la SAS ainsi que la SASU n’émettent pas de différences, les dirigeants pourront être intégrés dans le monde agricole, artisanal ou encore libéral et commercial. De plus, dans les deux cas de figure, le régime unique de responsabilité engage les actionnaires dans le cadre de leurs apports. Par conséquent, la SAS et la SASU permettent de protéger le patrimoine personnel. Les créanciers n’auront pas le droit de piocher dans ce dernier. Ces avantages sont intéressants, mais il est impératif de noter qu’il n’existe pas que des similitudes entre les deux statuts.
Lors d’une assemblée générale, les décisions devront être prises autour de la même table dans le cas de la création d’une SAS. Qu’ils soient minoritaires ou majoritaires, ils ont l’occasion de participer aux discussions. Ils pourront ainsi décider de l’avenir de la société, du capital social, de la liquidation…
La possibilité de déléguer la gestion de la société
Du côté de la SASU, le fonctionnement est clairement différent, car il n’y a aucun associé. Le gérant est le seul maître à bord, il obtient ainsi toutes les casquettes. Cette société unipersonnelle permet d’éviter d’éventuels conflits avec les associés, comme il est le seul décisionnaire, cela facilite grandement la gestion. En parallèle, il faut noter que le dirigeant est le même que ce soit dans une SAS ou une SASU. La nomination d’un président sera une étape obligatoire, mais le gérant pourra déléguer cette tâche à une personne extérieure. Cette technique allège les démarches afin d'optimiser la gestion de l’entreprise.
L’IR ou l’IS, deux à envisager pour l’entreprise
Si certains pensent qu’il existe des différences fiscales entre les deux sociétés, ils se trompent de voie. En effet, la SAS et la SASU relèvent dans un premier temps de l’impôt sur les sociétés. Les gérants ont la capacité sous certaines conditions d’être soumis à l’impôt sur le revenu, mais plusieurs critères sont à satisfaire.
La structure doit être âgée de moins de 5 ans, employer au maximum 50 salariés, mais le chiffre d’affaires sera obligatoirement inférieur à 10 millions d’euros. Si ces conditions sont comblées, la SAS ou encore la SASU bénéficiera d’un allégement de la fiscalité.